« Lorsque nous avons débuté, tout le monde faisait tout », explique Liesbeth Vercruyssen, COO de BioLyo. « La politique RH ? C’était un e-mail contenant un lien vers une offre de formation. Les évaluations ? Un modèle et quelques accords informels. » L’histoire classique des start-ups qui connaissent une forte croissance : l’accent est mis sur le contenu, les talents affluent. Jusqu’à ce que la croissance connaisse des signes de faiblesse. Liesbeth : « Notre équipe nous a clairement fait savoir qu’elle avait besoin d’une vue d’ensemble, d’une structure et surtout : d’un accompagnement. »
De l’intuition au plan de construction

Le checkcompétences effectué par Co-valent a immédiatement suscité l’intérêt, et un entretien exploratoire avec notre consultant sectoriel a confirmé que le projet correspondait bien aux critères de réalisation du checkcompétences. Elke Ruelens, consultante RH chez Skill BuilderS et spécialisée dans l’accompagnement du Checkcompétences : « Nous avons commencé par des entretiens avec le management, puis nous nous sommes lancés dans une session de réflexion d’une demi-journée avec l’ensemble de l’équipe. Plusieurs questions ont été abordées : Que faisons-nous exactement ? Qui fait quoi ? Et quelles sont les compétences nécessaires ? » « Pas de descriptions vides de sens, mais des cartes sur la table, un alignement des tâches et une identification des compétences. »
Le résultat : une matrice de compétences qui donne un aperçu des rôles, des besoins et des points forts de chaque membre de l’équipe, jusqu’au niveau des tâches. Pas de profils fixes, mais un outil flexible qui évolue avec la réalité des projets et des personnes.
Moins de hiérarchie, plus de clarté
« Au départ, nous réfléchissions encore en termes de fonctions avec des compétences f ixes », explique Liesbeth. « Mais nous avons rapidement évolué pour adopter des trajets individuels pour chaque collaborateur·trice. Nous pouvons ainsi répondre avec flexibilité aux projets, et les collaborateurs·trices continuent à évoluer dans la direction qui leur convient. »
Cette matrice a depuis été intégrée dans le cycle d’évaluation. Les compétences ne sont plus simplement du blabla RH abstrait, mais des éléments mesurables pour le développement. Et l’impact ? « L’auto-évaluation et l’évaluation par les pairs ont donné lieu à des discussions ouvertes et à une plus grande compréhension mutuelle. Cela nous a permis de découvrir nos points faibles et nos talents cachés. »

Trajet gratuit
Le fait que le trajet soit gratuit grâce à la collaboration avec le fonds de formation Co-valent a permis d’obtenir l’accord de la société mère américaine. Mais les véritables gains se situent ailleurs : « Nous disposons désormais d’un outil vivant », explique Elke. « Et comme les collaborateurs·trices font partie du système, ils·elles se le sont approprié. C’est ce qui fait sa force. »
Aujourd’hui, BioLyo étend cette approche à d’autres équipes. Le checkcompétences n’est pas une intervention ponctuelle, mais une façon de penser. Liesbeth : « Nous croyons au principe “la bonne personne au bon endroit”. Aujourd’hui, nous disposons enfin des outils nécessaires pour y parvenir. »
Les conseils de Liesbeth à celles et ceux qui envisagent de se lancer dans l’aventure
- N’attendez pas que les problèmes surviennent. À mesure que vous vous développez, vous avez besoin d’une structure – et vous avez intérêt à la construire avant qu’il ne soit trop tard.
- Impliquez votre équipe. La plus grande valeur ajoutée ne réside pas dans la matrice, mais dans les discussions qu’elle suscite.
- Ne pensez pas en termes de fonctions, pensez en termes de personnes. Les concepts traditionnels ne fonctionnent pas si vous voulez rester flexible.
- Choisissez un·e consultant·e qui vous comprend et qui vous correspond, un·e véritable partenaire pour l’ensemble du processus. Co-valent nous a beaucoup aidés.

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